Appelé par certains «l’homme d’Aleria» et par d’autres
«le père du nationalisme corse», Edmond Simeoni a incontestablement laissé
une empreinte dans l’histoire de la Corse contemporaine.
De la contestation contre les essais nucléaires de l’Argentella en 1960 jusqu’au
triomphe des idées en 2015, du combat écologique
contre les «boues rouges» en 1973 au drame d’Aleria en 1975,
il fut de toutes les luttes. Dans sa cellule de Fresnes ou bien
dans l’hémicycle de l’assemblée de Corse,
Edmond Simeoni resta surtout fidèle à lui-même :
un humaniste épris de justice et de liberté.
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