Hosanna in excelsis, le deuxième opus de Nos terres promises, commence en 1926 quand Santa revient à
Marseille après avoir enterré son frère et sa mère et quitté son amant pour qui elle éprouvait un véritable
amour. Noël tente par tous les moyens de la reconquérir. Orso s’engage dans la lutte sans merci contre la mafia
corso-marseillaise dirigée par les gangsters Spirito et Carbone, avec comme cible prioritaire : leur projet « d’autoroute
de l’héroïne » destinée à relier Marseille aux États-Unis d’Amérique. Il s’engage également avec son ami Salomon dans la lutte contre l’antisémitisme qui ne
cesse de monter depuis le triomphe nazi en Allemagne.
Au fil des pages, les caractères des héros s’étoffent : Charles se libère de ses « chaînes » quand sa mère décède et peut enfin se réaliser pleinement, en militant
aux côtés de Simon Sabiani qui dérive peu à peu vers le fascisme. Santa et Cristina s’émancipent en participant à la lutte pour le droit de vote des femmes puis en
venant en aide aux réfugiés juifs et espagnols. Salomon affirme sa volonté de créer un foyer juif en Palestine malgré l’hostilité des peuples arabes.
Dans ce récit aux rebondissements incessants se mêlent la grande histoire à celle, souvent tragique, de nos protagonistes. Une histoire dont la Corse reste bien
sûr le coeur, notamment quand Orso est envoyé dans son île pour participer à la campagne de débanditisation de 1931.
|